jeudi 13 août 2009

"Manger « bio » n’aurait aucun intérêt pour la santé" 2/2

Suite de "Manger « bio » n’aurait aucun intérêt pour la santé"


Voici la réponse du Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures

http://www.mdrgf.org/index.html
Merci beaucoup à Aurore pour m'avoir transmis cette information :


http://www.mdrgf.org/news/news050809_bienfaits_bio.html

Révélations sur l’Etude anglaise (1) parue dans l’American journal of Clinical Nutrition (AJCN) comparant les aliments bios et conventionnels .



Le MDRGF prouve qu’un examen des 162 études scientifiques publiées au cours des 50 dernières années citées par les auteurs fait en réalité apparaître des différences significatives favorables aux aliments bios pour 6 catégories de nutriments importants !



Une étude tronquée. L’étude publiée dans l’AJCN n’a pourtant pas donné ces informations. Elles sont pourtant contenues dans le rapport de 209 pages réalisé par les auteurs de l’étude pour la Food Standards Agency(2), en plus de l’étude elle-même.


Des avantages pour la bio. Ce rapport (page 17/20) montre un avantage concernant de nombreux nutriments pour les produits bios dans les 162 études publiées dans les revues scientifiques retenues. Les végétaux bios contiennent ainsi en moyenne plus de magnésium, de zinc, de composés phénoliques, de flavonoïdes, de sucres et de matière sèche que les cultures intensives, qui contiennent, elles, plus d’azote. De même les produits animaux bios contiennent plus de certains acides gras que leurs homologues non bios, contrairement à ce qui a été publié partout.

Pourquoi une telle différence entre les données contenues dans les études scientifiques analysées et ce qui a été communiqué ? Les conclusions de l’étude publiée dans l’AJCN qui restreignent l’avantage pour les cultures bio aux seuls phosphore et acidité sont basées sur une analyse de 55 études seulement, choisies parmi les 162. Les auteurs ont en effet choisi d’appliquer des critères supplémentaires de sélection des études qui ont eu pour effet de faire disparaître…les 2/3 des études publiées dans des revues scientifiques sérieuses sur le sujet ! Ainsi le fait de ne pas préciser dans une étude une définition claire des méthodes de production biologique des aliments testés ou d’omettre de citer l’organisme certificateur suffisait pour voir exclure arbitrairement l’étude de la liste des études dites « de qualité » prises en compte ! 87 études sur 162 ont ainsi été exclues pour ce seul motif, soit plus de la moitié ! Les données disponibles ont donc été considérablement expurgées et l’étude publiée dans l’AJCN ne présente que les résultats de ces 55 études et ne donne pas le détail des résultats des 162 études validées disponibles, ce qui donne une image très incomplète de la réalité de la connaissance scientifique en la matière !

« Le MDRGF regrette que l’on n’ait pas mis en avant toutes les données scientifiques objectives montrant que les produits bios contiennent en moyenne plus de certains micronutriments - dont on connaît les bienfaits pour la santé - que les produits de l’agriculture intensive. L’étude anglaise minimise ces différences, qu’elle expose pourtant dans son rapport à la FSA, et en nie l’importance pour les consommateurs, sans justification, ce que nous contestons» déclare François Veillerette, Président du MDRGF. «Nous regrettons aussi que n’ait pas été mis en avant l’absence de résidus de pesticides dans les aliments bios comme étant un élément favorable à la santé. Le MDRGF rappelle à cet effet les conclusions du rapport de l’AFSSA(3) de 2003 qui précise que : « Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau.. » ajoute t’il.

Aucun commentaire:

/* Compteur Google Analytics*/ /* Fin de Compteur Google Analytics*/